vendredi 25 novembre 2016

Que le vrai Jean-François Lisée se lève!

Selon le politologue Jean-Herman Guay(*), JFL est le «Machiavel québécois».
On en attend toujours les retombées positives...
Photo: PC / Jacques Boissinot

À quel Jean-François Lisée aurons-nous droit aux prochaines élections? Le Québécois enraciné ou le Montréalais cosmopolite? L'identitaire anti-Charkaoui ou le bien-pensant pro-Clinton? Lui-même semble ignorer ce qu'il fera demain de Notre Home... La direction du Parti québécois (PQ), à force de souffler le chaud et le froid, n'attise que les braises de l'insignifiance.

Que sera le «moment Lisée du PQ»? J'estime que si l'astucieux politicien se raccroche à Québec solidaire (sic) son parti coulera dans un ultime baiser de la mort. Au coeur du «pays réel», la Coalition Avenir Québec (CAQ) de François Legault deviendrait pour un temps, qu'on le veuille ou non, la seule alternative aux libéraux.

Références 

Épilogue

Note

(*) Le politologue Jean-Herman Guay, qui fut mon directeur de recherche à la maîtrise, demande depuis longtemps à ce que le Parti québécois renonce à la souveraineté, autrement dit à ce qui fait formellement sa raison d'être. Il se prononça ainsi une première fois en plein conseil national du PQ le 18 octobre 2003. Pour en savoir plus:

  • Serge Cantin, «L'acte manqué d'une formation de compromis», dans La souveraineté dans l'impasse. Suivi du Discours de réception du prix Jacques-Parizeau, [s. l.]: Presses de l'Université Laval, 2018, p. 77-82. ISBN: 978-2-7637-3921-2.

dimanche 14 août 2016

«Fais donc pas simple, cher! (Mémère Bouchard)»

Avec Le temps d'une paix, l'artiste-peintre et auteur québécois Pierre Gauvreau (1922-2011) a su porter au petit écran son amour du pays de Charlevoix(1). D'âge canonique, Mémère Bouchard incarne la sagesse populaire, le gros bon sens. Prends-en de la graine, mon jeune!

Personnage interprété par l'actrice Monique Aubry,
Le temps d'une paix, Société Radio-Canada, 1980-1986
Source: YouTube
Note et référence

(1) «La première année, les gens ne savaient pas trop ce qu'on faisait, nous n'avions pas trop de visiteurs. Mais dès la deuxième année, les gens venaient nous voir. Un matin, je suis arrivé sur le lieu de tournage et j'ai compté 225 voitures stationnées sur la rue. Heureusement, tous étaient très respectueux. Quand je criais ''couper'', ils se mettaient à applaudir!» Le réalisateur Yvon Trudel cité par Emmanuelle Plante, «Rétro-télé. Le temps d'une paix. Le bon temps d'une paix», Le Journal de Montréal, 2 juillet 2014, [En ligne] http://www.journaldemontreal.com/2014/07/02/le-bon-temps-dune-paix (Page consultée le 15 août 2016).

«''Parmi les éléments importants, l'un des plus intéressants est au niveau touristique. Dans les années 70, ça avait été difficile. Mais Le temps d'une paix a marqué la relance du tourisme dans Charlevoix. C'était une publicité extraordinaire, surtout que les cotes d'écoute ont même atteint, un certain moment, trois millions de téléspectateurs'', rappelle le président de la SHC [Société d'histoire de Charlevoix] [...] De 1982 à 1986, le guide touristique s'intitulait Charlevoix. Au pays du temps d'une paix [...]» Sylvain Desmeules, «Le temps d'une paix dans tous ces détails», Le Soleil, 23 juin 2010, [En ligne] http://www.lapresse.ca/le-soleil/arts/expositions/201006/22/01-4292493-le-temps-dune-paix-dans-tous-ses-details.php (Page consultée le 15 août 2016).

Publication récente

Benjamin Mathieu, «Les relations intergénérationnelles dans Le Temps d'une paix: ruptures et continuités», mémoire de maîtrise en études québécoises, Université du Québec à Trois-Rivières, 2015, vii-167 p. [En ligne] http://depot-e.uqtr.ca/7648/1/030933476.pdf (Page consultée le 21 août 2016).