vendredi 26 août 2022

mercredi 24 août 2022

100 ans de René Lévesque

Le président américain doit être né sur le sol des États-Unis. 

À ce compte-là, René Lévesque aurait-il pu diriger le pays du Québec?

Campbellton se trouve au Nouveau-Brunswick.



samedi 20 août 2022

Maîtres-censeurs 1990-2020 : du pareil au même

Les offensés professionnels restent trop occupés à déconstruire la société. Ils s'avèrent mal placés pour faire leur autocritique.

Se remettre en question, pensez-vous! L'historien Jean-Claude Dupuis avance une hypothèse à leur endroit: «[U]n chien ne sent pas sa propre odeur.»


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L'autre famille Dion : 25e anniversaire du décès de Léon Dion et du sinistre « plan B » de son fils


Le politologue Léon Dion est mort noyé chez lui le 20 août 1997. Au même moment, l’un de ses enfants s'affairait à couler notre peuple. Quelles tragédies!

« [Le père] serait vraisemblablement tombé dans la piscine en voulant consulter la température de l'eau. Il ne savait pas nager et n'avait pas à sa portée d'objet de flottaison. »

Stéphane Dion, quant à lui, travaillait à contrer un nouveau référendum. « Le plan B » enchaînerait le Québec au Canada à l'aide de la Cour suprême.

Pardonnez mes jeux de mots. Dans les années 1990, notre élite a touché le fond. Un quart de siècle s’est écoulé. Et si notre pauvre Québec sortait enfin la tête de l'eau?

Le Devoir (Montréal), 22 août 1997


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R.I.P. Pépé le putois (1945-2021)

 


mardi 9 août 2022

10 avril 1919 : le référendum où les Québécois ont dit «oui»

Source: Le Progrès du Golfe, 4 avril 1919, page 5.


Question: «Êtes-vous d'opinion que la vente des bières, cidres et vins légers, tels que définis par la loi, devrait être permise?»

Pour Eudore Couture, directeur et rédacteur en chef du Progrès du Golfe, la prohibition totale est le «produit du sectarisme et du puritanisme protestant[1]».


[1] Le Progrès du Golfe (Rimouski), 4 avril 1919, page 1.

lundi 8 août 2022

(Walter Obodzinsky) Au Canada multiculturel, on découvre de tout, même un nazi

Walter Obodzinsky (1919-2004)

Chez Jean Coutu, on trouve de tout, même un ami.

Au Canada multiculturel, on découvre de tout, même un nazi.

Source :

Alary, Stéphane. 2000. «Un vieillard de 80 ans présumé criminel nazi se terre chez lui... à St-Léonard!». Le Journal de Québec, 5 mars, page 2.

Texte de l'article

«Un vieillard de 80 ans présumé criminel nazi se terre chez lui... à St-Léonard!

Terré dans son duplex à Saint-Léonard, un octogénaire, soupçonné d'être un criminel de guerre nazi ayant pris part aux pires exactions, attend désormais avec anxiété la suite des procédures entreprises par le gouvernement fédéral en vue de le dépouiller de sa citoyenneté canadienne et de l'expulser du pays.

Walter Obodzinsky, 80 ans, est accusé d'avoir frauduleusement été admis au Canada peu après la Seconde Guerre mondiale, en cachant ses liens avec le régime d'occupation allemand dans sa Pologne natale, dont les SS. 

Il aurait servi dans la Jadwug Baranowitsche, l'unité de lutte aux partisans impliquée dans l'opération Hermann, de 1943.

''Cette offensive a causé des pertes humaines majeures dans la population civile. Plus de 4000 civils ont été tués et plus de 20 000 hommes, femmes et enfants ont été déportés vers des camps de travaux forcés'', lit-on dans la déclaration produite, le mois dernier, en cour fédérale, par le ministère de la Citoyenneté et de l'Immigration.

Le document précise qu'Obodzinsky s'était volontairement joint, en 1941, à la police auxiliaire Schutzmannschaften. Sous l'autorité de Heinrich Himmler, chef des SS, elle devait aider à la mise en oeuvre des politiques d'occupation, notamment ''l'extermination systématique des ennemis politiques et raciaux''.

Se dévêtir et à s'étendre dans la fosse

Une des atrocités imputées à ce groupe, dont le défendeur faisait partie, relate que ''le 4 novembre 1941, des Allemands et des policiers locaux forcèrent les Juifs de Jeremitche, environ au nombre de cent, à se rendre à une fosse creusée à l'extrémité du village, à se dévêtir et à s'étendre dans la fosse. Ils furent ensuite fusillés.''

Vers la fin du conflit, Obodzinsky a été muté en France, où il a déserté et s'est joint à la résistance, puis au Second Corps polonais.

C'est ainsi qu'il serait parvenu à se glisser au Canada lorsqu'on a accepté, en 1946, d'y accueillir 4000 ex-membres des forces polonaises ayant servi avec les Alliés. Il devait recevoir sa citoyenneté en 1955.

L'avocate de l'octogénaire, Me Johanne Doyon, a obtenu, jeudi, un délai de 15 jours pour étudier la preuve.

''Les faits allégués sont contestés'', a-t-elle dit, précisant que la situation était difficile pour son client.

C'est d'ailleurs poing levé et vociférant qu'une femme âgée a accueilli le Journal à la porte des Obodzinsky. Selon un voisin, l'homme a été employé d'entretien à l'hôpital St. Mary's et habite au même endroit depuis 26 ans avec sa femme.»

Photo : William Lapointe

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