dimanche 11 décembre 2022

La « gauche éveillée » au pouvoir dans nos municipalités

Taxes oranges et rats

On reconnaît l'arbre à ses fruits.


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Ajout


Tiers-mondisation de Montréal sous Valérie Plante

«''Les souris vont entrer dans les logements et il n'y a pas grand-chose qu'on va pouvoir faire'': des exterminateurs avertissent que les Montréalais pourraient faire face à un pic d'infestations de ces petits rongeurs dans les prochains mois. [...]

''Dans certains des secteurs ça a augmenté de jusqu'à 800%'' °[dit l'exterminateur Oussama Loumrhari [...]

Un problème exponentiel

Depuis le 1er janvier 2022, Montréal interdit l'utilisation extérieure d'une trentaine de pesticides, dont sept rodenticides. Les exterminateurs sont donc contraints d'utiliser une combinaison de poisons moins puissants et de pièges pour venir à bout des rongeurs.

Ces nouvelles façons de faire ne suffisent toutefois pas à contenir la population de souris, selon M. Loumrhari. ''Ces méthodes ne tuent qu'une souris à la fois. Il faudrait en ramasser 100-150 par jour pour que ce soit efficace lors d'une infestation'', dit-il. [...]

En plus d'êtres néfastes pour l'immeuble, les souris peuvent être à l'origine de problèmes de santé.

''Les souris suivent les excréments des autres souris comme un Google Map. Quand les excréments sèchent, elles continuent de passer dessus, de les gratter, etc. Ça fait de la poussière qui monte dans l'air, ce qui cause toute sorte de problèmes respiratoires. C'est un des gros enjeux: pas besoin de jouer dans leurs excréments pour être infecté», avertit Oussama Loumrhari. [...]

La Ville de Montréal n'a pas répondu aux demandes de 24 heures à savoir si la situation en lien aux infestations de souris s'était dégradée dans les derniers mois.»

Source: Ouimet, Gabriel. 2023. «Le nombre de souris explose à Montréal: préparez-vous au pire». 24 heures, 12 octobre.

dimanche 20 novembre 2022

lundi 14 novembre 2022

Ottawa et sa «supériorité morale (sic)»



L'ancien ministre Stéphane Dion a un «culot d'acier»! Un mouvement qui a traversé tout le monde occidental depuis 1945 ne se réduit pas au gouvernement d'Ottawa. L'historien Jean-Claude Dupuis a souligné, par exemple, l'importance de Vatican II dans le train des réformes québécoises amorcées en 1960.

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Québec doit à Ottawa sa Révolution tranquille, soutient Stéphane Dion

Pierre Vennat

Si la Révolution tranquille a pu avoir lieu, c’est grâce à un moteur trop souvent méconnu: le gouvernement fédéral a soutenu hier le ministre canadien des Affaires intergouvernementales, Stéphane Dion. M. Dion était conférencier au colloque de l’Université du Québec à Montréal sur la Révolution tranquille, 40 ans plus tard.

Le ministre n’a toutefois pas eu la partie facile. Chacune de ses affirmations était tournée en dérision par de nombreux partisans des entartistes, affublés d’un nez de clown rouge et qui se levaient et applaudissaient à tout rompre pour déstabiliser le ministre, très nerveux, mais qui a néanmoins réussi à garder son calme.

L’ancien recteur de l’UQAM, Claude Corbo, qui agissait comme modérateur, a dû intervenir à plusieurs reprises pour rappeler à l’ordre les manifestants. Mais les nombreux agents de sécurité de l’université, assistés d’agents de la Gendarmerie royale, n’ont pas eu à intervenir.

Quoi qu’il en soit, M. Dion n’en a pas démordu. Citant Jacques Parizeau, Fernand Dion, Fernand Séguin et tutti quanti, le ministre fédéral a entre autres affirmé:

Ottawa a d’abord été le réformateur, celui qui a lancé les grandes politiques en créant notamment le système de sécurité sociale du Canada. Politiques qui ont permis aux provinces de prendre le relais.

Ottawa a aussi été un refuge, une aire de liberté, une école, comme dans le cas de deux des principaux artisans de la Révolution tranquille, Georges-Émile Lapalme et Jean Lesage, qui ont commencé leur carrière sur la scène fédérale, ou de René Lévesque, qui s’est fait connaître à Radio-Canada.

Le caractère décentralisé de la fédération canadienne a permis à certaines provinces – surtout la Saskatchewan – d’être de véritables laboratoires d’innovations, mais c’est le gouvernement du Canada qui a permis de consolider ces expériences et de les étendre à l’échelle du pays.

La commission Massey-Lévesque sur l’avancement des arts, des lettres et des sciences, Radio-Canada, l’Office national du film, le Conseil des arts du Canada, ont tous ouvert la voie à la Révolution tranquille.

Radio-Canada est ce qu’il y a de plus extraordinaire qui soit arrivé au Canada français depuis Jacques Cartier.

Toutefois, admet-il, tout n’a pas commencé avec Jean Lesage.

«Le Québec, a ajouté Stéphane Dion, a connu une forme de pré-Révolution tranquille sous le gouvernement d’Adélard Godbout durant les années 40, avec le droit de suffrage et d’éligibilité accordé aux femmes, l’accès des femmes à la pratique du droit, l’instruction obligatoire, la création d’Hydro-Québec et le début de l’étatisation de l’électricité, la création d’une Commission du service civil indépendante, que Duplessis mettra ensuite en veilleuse, et le droit d’association et la liberté syndicale dans les négociations pour les salariés.»

Stéphane Dion a conclu en disant que si Adélard Godbout n’avait pas perdu aux mains de Duplessis en 1944, par la faute du clergé, le Québec n’aurait pas eu à attendre jusqu’en 1960 pour connaître sa Révolution tranquille et changer de visage.

Vennat, Pierre. 2000. «Québec doit à Ottawa sa Révolution tranquille, soutient Stéphane Dion». La Presse, 31 mars, page B4.

Voir aussi

L'autre famille Dion : 25e anniversaire du décès de Léon Dion et du sinistre «Plan B» de son fils (20 août 2022).

mercredi 2 novembre 2022

Le marché des identités sexuelles

Faire de l'argent ($$$)

L'éthique protestante et l'esprit du capitalisme s'intéressent à nos chambres à coucher. Ils suscitent de nouveaux besoins que le marché saura combler.

J'ai modifié le titre de l'article ci-dessous pour le rendre plus explicite.

mardi 25 octobre 2022

Tenue : c’était mieux avant?

J'ai beau regarder cette photo prise en 1955 sur la Côte-Nord. Je ne vois pas de dos voûtés, de pieds en dedans, de victimes narcissiques, de privilège brun, de cheveux bleus ou de vapoteurs.

La vie n'était pas rose, mais les nôtres avaient de la classe!



mardi 18 octobre 2022

Clinton/Biden : le déclin de l'Occident

L'actuel président des États-Unis peine à tenir debout. Bill Clinton possédait plus de «sève» que Joe Biden.



samedi 8 octobre 2022

L'historien Éric Bédard ciblé par la culture de l'annulation


L'auteure Anne Archet appelle à la censure d'Éric Bédard. Interroger l'historien centriste sur la violence politique ferait le jeu de l'extrême droite.

Je relis l'article en question, mais je ne vois nulle part un appui d'Éric Bédard au «fasciste (sic)» Éric Duhaime. Au contraire! Le professeur de la TÉLUQ emploie des mots durs envers les militants antisystèmes: «crinqués» ou «détraqués».

Anne Archet exagère une fois encore. Son but pourrait être de déplacer la «fenêtre d'Overton» au profit de son camp: la gauche extrême.

L'article visé par Anne Archet se trouve ici: https://www.ledevoir.com/politique/quebec/752508/elections-quebec-2022-la-colere-au-sein-d-une-democratie-de-crinques

Voir aussi

Décès de l'historien Jacques Lacoursière et hommage de son collègue Éric Bédard (16 juin 2021)

dimanche 2 octobre 2022

De la «classe discutante» au décisionnisme

Monsieur Parizeau aimait désigner des responsables pour la défaite référendaire de 1995. En dehors de lui, à côté de «l'argent et des votes ethniques», il devisait sur les électeurs de la Beauce et de Québec.

Des régions doivent, en effet, faire leur examen de conscience. J'ajouterais que le rapport Alarie (2006) a montré que les partis souverainistes ont trop penché en faveur de la gauche montréalaise.

Or, les Québécois ne désirent plus de référendum. Notre gouvernement a pour tâche de poser des gestes de rupture avec le Canada sans en référer constamment aux urnes.

Les Canadiens français du Québec ont besoin de chefs résolus. En un mot, ils veulent des élus qui prennent des DÉCISIONS.




dimanche 25 septembre 2022

(Jour J moins 9) Subirons-nous un débarquement?

L'invasion se prépare. J'écoute la radio. Je lis la presse. La tension monte.

La circonscription de Rimouski pourrait devenir la tête de pont des qsistes. De là, ils envahiraient tout l'est du Québec!

Images de gauche: Radio-Canada et Le Journal de Québec.
Images de droite: Le Jour le plus long, film de 1962.


vendredi 16 septembre 2022

Québec solidaire : parti bourgeois

Québec solidaire (Q$ avec le signe de piastre «$») lance sa boutique en ligne de vêtements et sacs dégenrés! Vous y trouverez un coton ouaté à 60$ ou des chaussettes fabriquées aux États-Unis à 20$ (frais de transport par Postes Canada en sus).

La marque «Québec solidaire» s'affirme plus que jamais comme LA distinction réservée aux bobos-urbains-rééduqués.

Note: Le parti n'a pas fait produire de coton ouaté «Catherine Dorion» pour les élections de 2022.




dimanche 11 septembre 2022

(Parti québécois) «Les gens n'aimaient pas Pauline»

«Jean Garon blâme l'impopularité de la chef pour expliquer la défaite du PQ

Annie Mathieu

[...]

Et cela ne date pas d'hier, affirme celui qui a milité aux côtés de René Lévesque pour mettre au monde un parti unissant les forces souverainistes de la province. Il dit avoir connu Pauline Marois à ses débuts comme députée dans la circonscription de La Peltrie où, rappelle-t-il, ''elle s'est fait battre plus d'une fois''. Selon lui, la première ministre sortante n'attirait déjà pas les foules. ''Elle a changé de circonscriptions plusieurs fois'', fait également remarquer celui qui a servi nul par ailleurs qu'à Lévis.

Depuis le départ de Jacques Parizeau à la tête du PQ, les dirigeants carriéristes s'y sont succédé sans grand succès, analyse Jean Garon. Mme Marois n'est que le dernier exemple de cette erreur qui se répète fois après fois. ''Le Parti québécois doit prendre des chefs que la population apprécie et dans lesquels elle va avoir confiance'', fait valoir le politicien à la retraite. [...]»

Mathieu, Annie. 2014. «Les gens n'aimaient pas Pauline». Le Soleil (Québec), 9 avril, page A4.

dimanche 4 septembre 2022

vendredi 2 septembre 2022

Marie-Phare Boucher : une «miss candidate 2018» à Infoman annonce son retour

La qsiste dans Matane-Matapédia en 2018 se représente en 2022. Marie-Phare Boucher nous a déjà révélé quelque chose à son sujet. Elle «dessine des vulves».



mercredi 24 août 2022

100 ans de René Lévesque

Le président américain doit être né sur le sol des États-Unis. 

À ce compte-là, René Lévesque aurait-il pu diriger le pays du Québec?

Campbellton se trouve au Nouveau-Brunswick.



samedi 20 août 2022

Maîtres-censeurs 1990-2020 : du pareil au même

Les offensés professionnels restent trop occupés à déconstruire la société. Ils s'avèrent mal placés pour faire leur autocritique.

Se remettre en question, pensez-vous! L'historien Jean-Claude Dupuis avance une hypothèse à leur endroit: «[U]n chien ne sent pas sa propre odeur.»


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L'autre famille Dion : 25e anniversaire du décès de Léon Dion et du sinistre « plan B » de son fils


Le politologue Léon Dion est mort noyé chez lui le 20 août 1997. Au même moment, l’un de ses enfants s'affairait à couler notre peuple. Quelles tragédies!

« [Le père] serait vraisemblablement tombé dans la piscine en voulant consulter la température de l'eau. Il ne savait pas nager et n'avait pas à sa portée d'objet de flottaison. »

Stéphane Dion, quant à lui, travaillait à contrer un nouveau référendum. « Le plan B » enchaînerait le Québec au Canada à l'aide de la Cour suprême.

Pardonnez mes jeux de mots. Dans les années 1990, notre élite a touché le fond. Un quart de siècle s’est écoulé. Et si notre pauvre Québec sortait enfin la tête de l'eau?

Le Devoir (Montréal), 22 août 1997


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R.I.P. Pépé le putois (1945-2021)

 


mardi 9 août 2022

10 avril 1919 : le référendum où les Québécois ont dit «oui»

Source: Le Progrès du Golfe, 4 avril 1919, page 5.


Question: «Êtes-vous d'opinion que la vente des bières, cidres et vins légers, tels que définis par la loi, devrait être permise?»

Pour Eudore Couture, directeur et rédacteur en chef du Progrès du Golfe, la prohibition totale est le «produit du sectarisme et du puritanisme protestant[1]».


[1] Le Progrès du Golfe (Rimouski), 4 avril 1919, page 1.

lundi 8 août 2022

(Walter Obodzinsky) Au Canada multiculturel, on découvre de tout, même un nazi

Walter Obodzinsky (1919-2004)

Chez Jean Coutu, on trouve de tout, même un ami.

Au Canada multiculturel, on découvre de tout, même un nazi.

Source :

Alary, Stéphane. 2000. «Un vieillard de 80 ans présumé criminel nazi se terre chez lui... à St-Léonard!». Le Journal de Québec, 5 mars, page 2.

Texte de l'article

«Un vieillard de 80 ans présumé criminel nazi se terre chez lui... à St-Léonard!

Terré dans son duplex à Saint-Léonard, un octogénaire, soupçonné d'être un criminel de guerre nazi ayant pris part aux pires exactions, attend désormais avec anxiété la suite des procédures entreprises par le gouvernement fédéral en vue de le dépouiller de sa citoyenneté canadienne et de l'expulser du pays.

Walter Obodzinsky, 80 ans, est accusé d'avoir frauduleusement été admis au Canada peu après la Seconde Guerre mondiale, en cachant ses liens avec le régime d'occupation allemand dans sa Pologne natale, dont les SS. 

Il aurait servi dans la Jadwug Baranowitsche, l'unité de lutte aux partisans impliquée dans l'opération Hermann, de 1943.

''Cette offensive a causé des pertes humaines majeures dans la population civile. Plus de 4000 civils ont été tués et plus de 20 000 hommes, femmes et enfants ont été déportés vers des camps de travaux forcés'', lit-on dans la déclaration produite, le mois dernier, en cour fédérale, par le ministère de la Citoyenneté et de l'Immigration.

Le document précise qu'Obodzinsky s'était volontairement joint, en 1941, à la police auxiliaire Schutzmannschaften. Sous l'autorité de Heinrich Himmler, chef des SS, elle devait aider à la mise en oeuvre des politiques d'occupation, notamment ''l'extermination systématique des ennemis politiques et raciaux''.

Se dévêtir et à s'étendre dans la fosse

Une des atrocités imputées à ce groupe, dont le défendeur faisait partie, relate que ''le 4 novembre 1941, des Allemands et des policiers locaux forcèrent les Juifs de Jeremitche, environ au nombre de cent, à se rendre à une fosse creusée à l'extrémité du village, à se dévêtir et à s'étendre dans la fosse. Ils furent ensuite fusillés.''

Vers la fin du conflit, Obodzinsky a été muté en France, où il a déserté et s'est joint à la résistance, puis au Second Corps polonais.

C'est ainsi qu'il serait parvenu à se glisser au Canada lorsqu'on a accepté, en 1946, d'y accueillir 4000 ex-membres des forces polonaises ayant servi avec les Alliés. Il devait recevoir sa citoyenneté en 1955.

L'avocate de l'octogénaire, Me Johanne Doyon, a obtenu, jeudi, un délai de 15 jours pour étudier la preuve.

''Les faits allégués sont contestés'', a-t-elle dit, précisant que la situation était difficile pour son client.

C'est d'ailleurs poing levé et vociférant qu'une femme âgée a accueilli le Journal à la porte des Obodzinsky. Selon un voisin, l'homme a été employé d'entretien à l'hôpital St. Mary's et habite au même endroit depuis 26 ans avec sa femme.»

Photo : William Lapointe

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vendredi 1 juillet 2022

1er juillet 1997 : Le Royaume-Uni rétrocède Hong Kong à la Chine

L'Agence France-Presse (AFP) assurait depuis avril la «découverture» de l'événement.

Source : Le Soleil (Québec), 26 avril 1997, page A36.


Quelques années plus tard, nous assistons à de l'appropriation culturelle.



Un ami Facebook me dit à la blague qu'il faut dénoncer. À qui dois-je m'adresser? J'ai des doutes sur l'impartialité du Collectif antiraciste décolonial de Québec solidaire.


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samedi 25 juin 2022

Nationalisme en science : le doux rappel des évidences

Yves Gingras
Photo : Simon Villeneuve, Wikimedia Commons


Yves Gingras est historien des sciences et professeur à l'Université du Québec à Montréal. En 2021, il a siégé à la «Commission scientifique et technique indépendante sur la reconnaissance de la liberté académique dans le milieu universitaire», dite commission Cloutier. Dans le magazine Affaires universitaires de ce printemps, l'expert soutient qu'«[o]n ne peut pas comprendre le développement de la science au Canada français en le séparant du nationalisme canadien-français[1]».



[1] Venne, Jean-François. 2022, 27 avril. « Une épopée scientifique centenaire : regard sur l'émergence de la science en français au Canada». Affaires universitaires [En ligne] https://www.affairesuniversitaires.ca/articles-de-fond/article/une-epopee-scientifique-centenaire/ (Page consultée le 24 juin 2022).

lundi 16 mai 2022

Mon panier bleu


Rehausser l'offre électorale

La rivalité entre sectes protestantes a aidé le christianisme aux États-Unis. Je prône donc la libre concurrence entre partis nationalistes au Québec.

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Le produit Fitzgibbon dégage toutefois des odeurs libérales.



jeudi 5 mai 2022

Véronique Hivon et Pascal Bérubé : multiculturalisme au Parti québécois


Les mots ont un sens. Les Canadiens français incarnaient naguère un «peuple fondateur». Sous le Parti québécois de Véronique Hivon et de Pascal Bérubé, nous ne sommes plus que des «anciens arrivés» perdus dans une mer de «nouveaux arrivants».

C'est à ce prix qu'un «souverainiste (sic)» se vend à Radio-Canada!


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Le projet reste de construire un État pour la nation française d'Amérique. Or, l'entrevue de Véronique Hivon s'avère problématique. Elle compare l'indépendance à un «nouveau lieu de rencontre», une sorte de McDonald's où les allogènes finiront par entrer en sécession. Ce délitement, bien réel, s'observe en France.

jeudi 28 avril 2022

Vote proportionnel : Pascal Bérubé contre la nation

Le Parti québécois a profité du mode de scrutin uninominal majoritaire à un tour durant 40 ans. Aujourd'hui, alors que le système se retourne contre lui, Pascal Bérubé veut modifier les règles du jeu. Incapable d'adapter son contenu, il s'attaque au contenant.

Le politologue Christian Dufour a pourtant démontré que le vote proportionnel donnerait plus de poids aux grosses majorités libérales sur l'île de Montréal. Voyez le cas de la circonscription de D'Arcy-McGee aux élections générales de 2018.

Pascal Bérubé met donc les intérêts de son parti moribond au-dessus de la survie de la nation canadienne-française au Québec. Ouf!


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Un système à deux tours serait-il mieux?

Chaque mode de scrutin comporte ses avantages et ses inconvénients. La France connaît les élections à deux tours. Elles ennuient pas mal de gens. Les mélenchonnistes, les lepénistes et les zemmouriens peinent à nouer des alliances. Notre modèle permet au moins la constitution de gouvernements forts. Il favorise les partis nationalistes.

Si le Parti québécois se trouve en mauvaise posture, ce n'est pas la faute du Système. La formation de René Lévesque ne recueille tout simplement plus la confiance de la majorité francophone.

À six mois des élections, la manœuvre de Pascal Bérubé apparaît cousue de fil blanc. Elle traduit un désespoir. Or, une réforme électorale affecterait le pouvoir des Canadiens français. Pour moi, la nation - le tout - passe avant les partis.


jeudi 3 mars 2022

Manque de respect au drapeau québécois devant les écoles



Le respect du drapeau québécois ne va pas de soi devant nos écoles. Des établissements contreviennent à la Loi sur le drapeau et les emblèmes du Québec. Je vous présente la pauvre moitié décolorée de fleurdelisé que les jeunes de Saint-Donat-de-Rimouski eurent sous les yeux toute l'année 2015-2016.

Je convoque ici Maurice Duplessis (joué par Jean Lapointe) :

Un drapeau, c'est un emblème. Un drapeau, c'est un signe de ralliement. Un drapeau, c'est une manifestation de majorité. Un drapeau, c'est l'illustration du désir de vivre et de survivre. Un drapeau, c'est une preuve comme quoi nous ne sommes pas en curatelle ni en tutelle. Un drapeau, c'est dire que nous sommes quelqu'un, que nous descendons de quelqu'un, que nous voulons vivre notre vie et survivre dans le respect des droits de chacun en exigeant le respect intégral de nos prérogatives, de nos droits et de nos libertés. Ben, c'est ça un drapeau!

Et Louis Dussault, auteur du livre Le protocole :

Les drapeaux méritent le respect, même quand ils ne sont pas déployés. Ils devraient toujours être pliés plutôt que déposés en paquet ou laissés à l'abandon. On ne devrait jamais arborer un drapeau lacéré ou vieilli. On ne devrait pas non plus le jeter comme un objet déchu. La tradition veut qu'il soit brûlé quand il est rendu inutilisable.

Les écoles forment la prochaine génération. Les conservateurs de George-Étienne Cartier ont «vendu» le projet de fédération à nos aïeux à condition que l'éducation tombe sous la compétence du Québec. Avec ce drapeau abîmé en milieu scolaire, nous exerçons mal le pouvoir. Comment aspirer à l'indépendance si cette image s'observe partout sur le territoire national[1]? Éternel adolescent, notre peuple doit se réveiller et ranger sa chambre!


[1] Drapeau, Yves. 2021. «Lettre ouverte : des drapeaux pour nos écoles». Journal Le Soir (Rimouski), 28 juin. Récupéré de https://journallesoir.ca/2021/06/28/lettre-ouverte-des-drapeaux-pour-nos-ecoles/ (Page consultée le 13 mars 2022).



lundi 28 février 2022

Nettoyage d'ordinateur : Pascal Bérubé passe à la trappe

Archives de 2015

Des fichiers ralentissaient mon ordinateur. J'ai dû m'en tenir à ce qui importe. Désolée Pascal!



François Mitterrand : un président plus radical qu'Éric Zemmour?

Source: Le Soleil (Québec), 26 octobre 1993, page A19.


Le président français François Mitterrand «étudiait» en octobre 1993 le rapatriement de TOUS les Français d'Algérie. Le socialiste discutait ouvertement avec Alger de la remigration des siens. Or, le parti médiatique associe la «remigration» à l'extrême droite quand elle se pratique en sens inverse, c'est-à-dire de la France vers l'Algérie. Deux poids, deux mesures! Je rappelle en passant que Mitterrand - homme «de gauche (sic)» - a reçu la francisque du maréchal Philippe Pétain.


lundi 14 février 2022

Claude-Henri Grignon : un contre-révolutionnaire tranquille

Source: Radio-Canada

Claude-Henri Grignon publia Un homme et son péché en 1933. Les Québécois méconnaissent toutefois son combat culturel des années 1960. Ghyslain Hotte, analyste principal des politiques à Santé Canada, nous fait découvrir cet aspect de l'auteur. Il le «rattache très étroitement à la droite intellectuelle canadienne-française». Grignon aurait écrit:

[J]'ai toujours lié une sorte de religion aux fondateurs, aux bâtisseurs de pays, aux défricheurs et aux colons [...]. À la table familiale, mon père ne parlait que de cette passion. Il nous a enseigné l'amour du passé, le respect des valeurs spirituelles, la primauté de l'Esprit sur la matière. [...] Chose certaine, je défendrai le passé tant que j'aurai un souffle de vie. Je suis de droite.

L'article de Hotte a le mérite de «jeter un nouvel éclairage sur les agitations idéologiques qui divisaient le Québec [de la Révolution tranquille]». Cependant, nous devrons attendre un autre chercheur pour obtenir un point de vue respectueux du courant incarné par Claude-Henri Grignon. Ce n'est pas en traitant son sujet d'«arrière-garde» ou de «nui[sance] au changement» que Hotte a gagné notre sympathie!

Source: Hotte, Ghyslain. 2020. «Claude-Henri Grignon face à la Révolution tranquille. Les échos de Valdombre». Revue d'histoire de l'Amérique française, vol. 73, no 4 (printemps). ISBN: 1492-1383. Récupéré de https://doi.org/10.7202/1071205ar